Le monde des célébrités est rempli de glamour, de luxe et de secrets. Mais, avez-vous déjà pensé à ce qui se cache derrière ces visages souriants et ces vies apparemment parfaites? Laissez-nous vous emmener dans un voyage fascinant à travers les âges pour découvrir les maladies et les affections qui ont touché les monarques et comment elles ont influencé la diplomatie, la politique et la société. Vous ne verrez plus jamais les célébrités de la même manière.
Minimiser la gravité des maladies : une pratique courante parmi les monarques
Il est courant pour les célébrités, particulièrement les monarques, de minimiser la gravité de leurs maladies. Le but est simple : éviter l’inquiétude et la panique au sein de la population. Ce comportement n’est pas nouveau. Les monarques du passé ont souvent eu recours à la même tactique. Ils affirmaient que leur maladie n’était pas grave et que ceux qui n’étaient pas présents pour les voir souffrir seraient surpris de voir à quel point ils avaient peu souffert.
La santé des monarques : un outil de diplomatie
La santé des monarques n’était pas seulement une préoccupation nationale. Elle jouait également un rôle crucial dans les affaires de diplomatie dynastique. Jusqu’au XXe siècle, les mariages entre familles royales étaient de puissants outils diplomatiques. De jeunes princesses et princes en bonne santé et fertiles pouvaient faire ou défaire la fortune d’un pays. Les portraitistes royaux étaient souvent obligés de dissimuler les infirmités ou les maladies de leurs sujets. Cela poussait parfois les souverains à envoyer leurs propres émissaires pour confirmer eux-mêmes l’état de santé d’un candidat potentiel.
Les maladies chroniques : un fléau parmi les monarques
Avant l’ère médicale moderne, presque tous les monarques souffraient d’une maladie chronique. Des affections allant de la dysenterie à l’hydropisie, en passant par la tuberculose, la syphilis et l’asthme étaient courantes. Même le roi Henri VIII, connu pour sa plaie chronique à la jambe qui le rendait constamment irritable, était probablement atteint de diabète de type 2. La reine Anne de Grande-Bretagne souffrait très probablement de lupus, ainsi que de conjonctivite chronique qui, selon les rumeurs, était le résultat d’une MST que son père, le roi Jacques II, avait transmise à sa mère.
L’obsession du public pour la santé des monarques
Avec la révolution industrielle, les rumeurs sur les monarques se sont répandues parmi le public. Les gens étaient obsédés par tout ce qui concernait les membres de la famille royale, y compris leur santé. En Grande-Bretagne, les bulletins quotidiens de la Cour rapportaient même les maladies royales les plus banales. Cependant, en ce qui concerne les maladies chroniques majeures, le secret et le subterfuge restaient la règle.
La maladie du « roi fou »
Le roi George III de Grande-Bretagne, célèbre pour avoir été surnommé le « roi fou » au XVIIIe siècle, a beaucoup souffert de ce qui était probablement une maladie génétique, la porphyrie. Cette maladie provoque des épisodes de douleurs intenses, des hallucinations et des délires. Les bulletins de santé du roi sont devenus un champ de mines politique, avec son fils, le prince George, luttant pour révéler la véritable état de santé de son père et ainsi obtenir la régence. Pendant ce temps, la reine Charlotte, épouse protectrice du roi, tentait de dissimuler la vérité, plaçant ses médecins dans une situation délicate.
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