La nuit du 13 au 14 avril a été historique, marquant le début d’une attaque sans précédent orchestrée par le régime islamique iranien contre l’État hébreu. Avec son arsenal impressionnant de 170 drones suicides, 120 missiles balistiques et 30 missiles de croisière, c’est la plus grande attaque de drones jamais enregistrée, bouleversant à jamais l’équilibre précaire du Moyen-Orient.
Un assaut sans précédent
Cette offensive survient à peine deux semaines après une attaque mortelle sur l’annexe du consulat iranien à Damas, en Syrie, où seize personnes, dont deux généraux des Gardiens de la Révolution, ont tragiquement perdu la vie. L’ayatollah Ali Khamenei, le Guide suprême iranien, avait alors promis une rétribution, jurant que l’État d’Israël serait « punie ».
Au cœur de la nuit, à 1h42 précisément, les premières sirènes israéliennes ont retenti, signalant l’arrivée imminente de la menace. Pendant des heures, les habitants ont observé avec effroi les lumières menaçantes qui zébraient le ciel de Jérusalem, du plateau du Golan et du sud du Néguev. Cet assaut de l’Iran marque un tournant historique : jamais auparavant la République islamique d’Iran n’avait directement ciblé l’État d’Israël. Même si elle appelle régulièrement à la destruction de l’État hébreu depuis sa création en 1979, elle a jusqu’à présent principalement agi via ses proxies, des groupes arabes alliés situés en Syrie, en Irak ou au Liban, comme le Hezbollah par exemple.
L’opération « Promesse Honnête »
Grâce au temps de vol des drones et missiles, Israël a eu quelques heures pour se préparer à l’attaque. Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, a annoncé l’attaque iranienne, baptisée « Promesse Honnête », lors d’une allocution télévisée vers 23 heures. Au même moment, le Hezbollah a revendiqué le bombardement d’une position militaire israélienne dans le Golan syrien occupé par Israël. L’idée était de diversifier l’attaque pour compliquer, voire saturer, la défense israélienne.
Daniel Hagari est réapparu à la télévision israélienne le lendemain matin pour annoncer que « 99% » des « plus de 300 menaces de divers types » avaient été interceptées et que seulement quelques-unes étaient tombées sur le territoire israélien. Le seul blessé grave signalé est une fillette de 7 ans, membre de la communauté bédouine. Cette défense réussie représente une victoire pour Israël.
Le ciel le mieux défendu au monde
Interrogé par Vanity Fair, Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine et historien militaire, auteur de l’ouvrage « L’Embrasement : Comprendre les enjeux de la guerre Israël-Hamas », explique le fonctionnement du dispositif de défense israélien, réputé pour son efficacité. Selon lui, « le ciel israélien est le ciel le mieux protégé au monde, d’autant que c’est un petit territoire ».
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