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Vous ne croirez jamais ce que Golshifteh Farahani a fait pour sa liberté !

Vanity Fair

Vous ne croirez jamais ce que Golshifteh Farahani a fait pour sa liberté !

Préparez-vous à plonger dans un univers où réalité et fiction se mêlent, où le charme de l’Orient rencontre la modernité occidentale. Laissez-vous envoûter par l’histoire fascinante de Golshifteh Farahani, cette femme qui existe autant dans la réalité que dans le monde des rêves, et qui témoigne d’un parcours hors du commun entre l’Iran et la France.

La rencontre avec Golshifteh Farahani

Comme si elle venait tout droit d’un de ces contes persans où réalité et fiction s’entremêlent, Golshifteh Farahani se présente à moi. Sa présence dans ce bar d’hôtel parisien discret est palpable, indéniable. Pourtant, elle semble aussi appartenir à un autre monde, celui des rêves, des poètes, de la Perse éternelle. Sa complexité est telle qu’on pourrait presque commencer son histoire par la formule magique des contes persans : « Elle était, elle n’était pas ».

À première vue, Golshifteh Farahani dégage une assurance nouvelle. Tout de noir vêtue, ses cheveux de jais et son regard de charbon expriment une force tranquille teintée de mélancolie. Cette densité, cette assurance, seraient-elles le fruit de son âge, de sa maturité ? À 40 ans et près de cinquante films à son actif, elle a certainement le droit de le revendiquer. Son départ de l’Iran pour la France il y a quinze ans a marqué un tournant majeur dans sa vie, une période de reconstruction où elle a dû apprendre le français, comme une enfant. Mais cette épreuve lui a aussi appris à s’exprimer plus simplement, à chercher la vérité dans la simplicité.

Golshifteh Farahani dans son dernier film, Roqya

Dans son dernier film, Roqya, Golshifteh Farahani incarne Nour, une sorcière moderne qui vend ses sortilèges et pratique la contrebande d’animaux exotiques dangereux. C’est un milieu où personne ne croit aux pompiers, à la police, à l’État. Par ignorance et désespoir, les gens se tournent vers la sorcellerie, comme dans tous les pays pauvres. Golshifteh Farahani se souvient d’une expérience similaire lorsqu’elle a tourné Le Chant des scorpions au Rajasthan. En l’absence de services publics, la superstition prend le pas sur la médecine, et la violence collective remplace la justice.

Fuir l’Iran pour jouer dans un film hollywoodien

En 2008, Golshifteh Farahani a dû fuir l’Iran pour avoir joué dans un film hollywoodien. Elle était la première actrice iranienne à le faire depuis la révolution islamique de 1979. Elle a créé un scandale en apparaissant sans voile et les bras dénudés lors de la première new-yorkaise du film Body of Lies, une grosse production signée Ridley Scott, avec Leonardo DiCaprio et Russell Crowe. Après sept mois d’interrogatoires, un juge lui a finalement rendu son passeport et lui a conseillé de quitter le pays avant la sortie du film.

L’expérience de l’exil et le chemin vers la gloire

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