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– Tony Goldwyn a réalisé Journey Of Acceptance –

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– Tony Goldwyn a réalisé Journey Of Acceptance –

Dans un monde qui donne la priorité à la perfection, Tony Goldwyn Esdras se démarque comme un témoignage touchant du pouvoir de l’amour, de l’acceptation et des défis de la parentalité. Tissant la dynamique familiale avec la compréhension des TSA (troubles du spectre autistique), le film propose une exploration brute et émotionnelle des efforts déployés par un parent pour protéger son enfant. Écrit par Tom Spiridakis, le film met en vedette Bobby Cannavale. William A. Fitzgerald, Rose Byrne, Robert De Niro, Whoopi Goldberg, Tony Goldwyn. et Rainn Wilson.

Le film commence avec Max (Cannavale), un ancien écrivain devenu comédien, au milieu d’un plateau parlant de son fils autiste, Ezra. Le public apprend que l’enfant n’a parlé que très tard dans son enfance et qu’il est ensuite devenu difficile à contrôler. Max et son ex-femme Jenna (Byrne) sont appelés à l’école de leur fils pour parler avec des professeurs qui en ont assez du comportement d’Ezra et ils tentent d’empêcher l’école d’expulser le garçon. Malheureusement, Max n’a pas oublié son ex et il est tellement blessé qu’il pleure après une nuit avec des inconnus. Il vit à la maison avec son père Stan (De Niro), qui lui reproche constamment d’être un perdant incapable d’avancer. Son agent Jayne (Goldberg) lui offre une certaine légèreté sous la forme d’un concert à la cave à comédie de New York qu’il accepte volontiers.

Il y a un sujet de discorde maintenant qu’Ezra a été expulsé. Jenna veut qu’il aille dans une école pour d’autres étudiants comme lui, et Max n’essaye pas d’entendre ça. Après une dispute entre les deux, elle s’adresse à son nouveau partenaire Bruce (Goldwyn), Ezra l’entend en plaisantant parler de retirer son père du tableau. L’enfant prend cela au pied de la lettre, ce qui le pousse à sortir de la maison en courant dans la rue où il se fait renverser par un taxi. Les choses deviennent encore plus controversées parce que les médecins de l’hôpital pensent qu’Ezra doit être placé dans une école comportementale et sous médicaments. Cela amène Max à sombrer dans le grand bain, le poussant à emmener son fils dans un voyage à travers le pays qui se termine avec des résultats inattendus.

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L’histoire de Spiridakis explore le terrain accidenté de deux parents aux prises avec les défis posés par le TSA de leur fils. Leur voyage d’acceptation, de compréhension et leur quête incessante pour déchiffrer la « bonne » façon de soutenir Ezra est un thème central. Le film soulève des questions importantes : à quoi ressemble la « normalité » ? Comment évaluer le parcours de soins approprié pour une personne atteinte du spectre autistique ? Esdras n’offre pas de réponses faciles mais met en évidence la dualité de l’amour et du sacrifice parental.

Max a le plus de mal à accepter le diagnostic d’Ezra, et lutte constamment contre son déni et espère pouvoir changer cette réalité d’une manière ou d’une autre. C’est cette impulsivité émotionnelle, motivée par un amour inflexible, qui met souvent Max dans une situation délicate avec son ex-femme, son père et même la loi. Le personnage n’est pas des plus pointus, mais il compense par une abondance de cœur. Sa détermination à empêcher qu’Ezra ne soit marginalisé par la société est à la fois louable et déchirante.

Goldwyn, qui porte la double casquette de réalisateur et d’acteur, fait preuve de maturité dans sa gestion de la vision narrative. Son approche de mise en scène se concentre intensément sur chaque personnage, permettant au public de plonger profondément dans chaque psychisme. L’un des moments les plus mémorables est celui où Goldwyn amène la caméra sur scène, capturant Max dans son élément comique alors qu’il dévoile son âme à travers l’humour. C’est dans ces moments francs que nous comprenons vraiment l’essence de Max en tant que personnage central.

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Le portrait de Max par Cannavale est tout simplement brillant. Sa performance électrique est encore rehaussée par sa dynamique avec Robert De Niro. Leur représentation de la relation père-fils semble authentique, remplie de moments de tension, de rire et de connexion mutuelle. De Niro, dans son style caractéristique, ajoute des couches à son rôle, créant un personnage qui résonne. Il reste toujours l’une des légendes les plus talentueuses d’Hollywood.

Esdras nous rappelle que parfois nos enfants empruntent un chemin différent de celui de leurs pairs. Même si les normes sociétales peuvent pousser au conformisme, le film défend l’idée de nourrir l’unicité. Alors que les deux parents voyagent à travers un labyrinthe d’émotions, ils réalisent progressivement qu’accepter les différences d’Ezra est la clé pour libérer son potentiel.

Titre: Esdras
Festival: Festival du film de Toronto
Distributeur: Médias plus proches/Studios Wayfarer
Date de sortie:
Directeur: Tony Goldwyn
Scénaristes : Tom Spiridakis
Casting: Bobby Cannavale. William A. Fitzgerald, Rose Byrne, Robert De Niro, Whoopi Goldberg, Tony Goldwyn. et Rainn Wilson
Notation: R.
Durée de fonctionnement : 1h40

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