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Le régulateur français conclut les consultations publiques DeFi et considère l’écosystème comme « désintermédiatisé »

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Le régulateur français conclut les consultations publiques DeFi et considère l’écosystème comme « désintermédiatisé »

Source : AdobeStock / MarinadeArt

L’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), organisme au sein de la Banque Centrale française, a publié une synthèse de la consultation publique qu’elle a menée sur la finance décentralisée (DeFi).

Le document publié le 12 octobredécrit une voie clé vers une réglementation du secteur afin de répondre aux domaines à risque mis en évidence par les parties prenantes du web3 dans le but de remodeler la finance.

Dans le but de répondre aux enjeux contemporains du web3, le régulateur a tenu sa consultation publique pendant deux mois (avril à mai) en recueillant les avis et opinions des acteurs du marché en France, en Europe et sur d’autres continents.

»Cette consultation publique nous a permis de mieux comprendre cet écosystème, grâce au nombre, à la variété et à la profondeur des contributions reçues. Cela rend les pistes réglementaires tracées par l’ACPR encore plus pertinentes et nous donnera l’occasion de peser sur les prochaines discussions réglementaires au niveau européen.

DeFi n’est pas aussi décentralisé

Une révélation clé du corps va à la racine de chaîne de blocs mécanismes, l’organisme citant les risques opérationnels dus à la forte concentration de l’infrastructure sur les fournisseurs de services cloud jouant un rôle central.

Il conclut également que la fréquence des composants centralisés de la plupart des projets DeFi les rend désintermédiatisés plutôt que décentralisés.

« De même, les participants à la consultation ont souligné la persistance structurelle d’éléments de centralisation dans le fonctionnement des protocoles DeFi. L’ACPR estime donc que le terme de finance « désintermédiatisée » est plus approprié que celui de finance « décentralisée ».

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Une nouvelle voie vers la réglementation

Alors que les autorités du monde entier intensifient leurs efforts pour réglementer l’espace, les régulateurs européens ont élaboré des plans spécifiques pour aligner leurs pays sur les marchés des actifs cryptographiques (Mica) réglementation.

L’autorité française a publié un ensemble de lignes directrices pour façonner la réglementation dans le secteur au sens large. En tête de liste se trouve l’architecture blockchain qui rend toute l’infrastructure du projet fiable pour éviter les pannes inattendues.

Deuxièmement, le régulateur établira des règles pour le déploiement et l’exploitation des contrats intelligents conformément à MiCA et définira des modèles de gouvernance de plate-forme pour protéger les utilisateurs qui interagissent avec les produits DeFi.

Selon le communiqué, la majorité des participants ont estimé que les transactions DeFi devraient rester sur des blockchains publiques plutôt que sur des blockchains autorisées afin de maintenir leur transparence et d’éviter la centralisation.

Bien que les blockchains publiques soient recommandées, elles souhaitent que les régulateurs effectuent des audits fréquents sur tous les réseaux et opérations d’accès afin de renforcer les mesures de sécurité.

En outre, les parties prenantes ont convenu que les contrats intelligents devraient être certifiés et qu’il fallait faire pression en faveur de réglementations pour les intermédiaires et les interfaces utilisateur.

Le 12 octobre, l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) a publié son analyse sur les développements de DeFi et les risques possibles, saluant ses améliorations en matière de finance et appelant à des réglementations plus larges.

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