Dans le cadre d’un développement récent dans la bataille juridique en cours entre la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et Binance.US, un juge américain a rejeté la demande immédiate de la SEC d’accéder au logiciel et à d’autres documents de Binance.US.
L’audience, tenue le 18 septembre, a porté sur la requête de la SEC visant à obliger Binance à fournir des informations détaillées et à accroître la disponibilité de ses dirigeants pour les dépositions. Bloomberg a rapporté.
La décision du juge Faruqui de ne pas accorder un accès immédiat au logiciel de Binance.US constitue un revers partiel pour la SEC dans sa poursuite d’une enquête approfondie sur l’échange de crypto-monnaie.
La SEC a fait part de ses inquiétudes concernant la garde des actifs des clients de Binance.US et cherche à découvrir des liens potentiels entre la branche américaine de Binance et sa filiale mondiale, Binance Holdings Ltd, ainsi qu’avec le PDG Changpeng « CZ » Zhao.
Le juge n’est pas enclin à autoriser une inspection pour le moment
Au cours de l’audience, le juge Faruqui a exprimé des réserves quant à l’autorisation de l’inspection à ce stade.
Au lieu de cela, il a suggéré que la SEC présente des demandes d’interrogatoire plus spécifiques et s’engage avec un plus large éventail de témoins.
Cette décision semble être une tentative de trouver un équilibre entre les exigences de transparence de la SEC et les craintes de Binance d’être accablée par des demandes d’informations excessives.
La SEC a fait état à plusieurs reprises de difficultés à obtenir des informations de Binance.US depuis qu’elle a engagé une action en justice contre l’échange de crypto-monnaie le 5 juin.
Le procès allègue l’implication de Binance.US dans la vente de titres non enregistrés.
La SEC a accusé Binance.US de non-coopération
Comme indiqué précédemment, la SEC a accusé Binance.US de non-coopération dans l’enquête, soulignant que la société holding de Binance.US, BAM Trading, n’avait produit que 220 documents au cours du processus de découverte.
Beaucoup de ces documents ont été décrits comme « des captures d’écran inintelligibles et des documents sans date ni signature ».
Le régulateur a également noté que BAM Trading avait été réticent à fournir des témoins essentiels pour la déposition, n’acceptant que quatre dépositions de témoins qu’elle jugeait appropriées.
Binance, en revanche, a qualifié les demandes répétées de découverte de la SEC de « indûment lourdes ».
Ce différend persistant sur la coopération a ajouté de la complexité à une bataille juridique déjà controversée.