La Banque des règlements internationaux (BRI) et quatre banques centrales européennes ont déployé un système de preuve de concept (PoC) pour suivre le flux mondial des actifs de crypto-monnaie.
Le partenariat avec la BRI a été conclu avec la Banque centrale européenne, la Banque de France, la Deutsche Bundesbank et la Nederlandsche Bank pour surveiller les transactions en chaîne et hors chaîne sur les réseaux publics, y compris Bitcoin.
Le projet Atlas cherche à améliorer comment les autorités financières traitent les actifs cryptographiques et leurs émetteurs tout en suivant les flux d’actifs internationaux.
Selon le communiqué, les régulateurs ont développé diverses méthodes de surveillance des échanges, mais le projet Atlas améliore la pertinence macroéconomique du marché pour les pays, en leur fournissant les bonnes données tout en élaborant leurs politiques.
« Le projet Atlas fournit des données adaptées aux besoins des banques centrales et des régulateurs financiers. Il fusionne les données collectées à partir des échanges cryptographiques (données hors chaîne) avec les données des blockchains publiques (données en chaîne) collectées à partir des nœuds. En connectant diverses sources, Atlas permet de vérifier les données, donnant ainsi aux utilisateurs des outils pour évaluer plus précisément l’importance économique de ces marchés.
Manipulation du marché : nécessité de protéger les utilisateurs
Les documents mettent en évidence la croissance de la finance décentralisée (DéFi) et services associés mais un manque de contrôle du secteur par les régulateurs
Cette situation malheureuse a conduit à une augmentation de la fraude de la part de mauvais acteurs et implosions de l’industrie cela aurait pu être évité si les autorités disposaient des données requises.
Selon le Fonds monétaire international (FMI) et le Conseil de stabilité financière (CSF)une adoption généralisée sans une emprise suffisante des régulateurs peut nuire aux politiques gouvernementales.
Atlas anticipe la situation en utilisant des indices analytiques robustes pour décomposer les données qui seront partagées avec la communauté des banques centrales mondiales.
« Les données permettront d’analyser structurellement les flux et d’étudier l’influence des chocs de prix, de l’évolution des marchés financiers et des caractéristiques des pays sur les flux cryptographiques.
La BRI exhorte les banques centrales à adopter des plateformes personnalisées
Alors que de nombreux sites de renseignement sur la blockchain fournissent des informations sur les transactions cryptographiques, la BRI affirme que les informations sur ces plateformes se limitent souvent au trading sans aucune adaptation aux besoins du régulateur.
Deuxièmement, les transactions cryptographiques et DeFi sont plus difficiles à suivre et à utiliser que les actifs financiers traditionnels, ce qui augmente le risque d’emprise réglementaire sur le marché.
En outre, la méthodologie utilisée pour collecter des informations sur plusieurs chaînes est souvent une «boîte noire » donnant aux banques centrales moins de chances de collecter des données sur l’ensemble de leur juridiction.
Enfin, les tendances à manipuler le marché des mauvais acteurs et de certains dirigeants du secteur peuvent les inciter à gonfler des données clés telles que les volumes de transactions, ce qui leur donne un avantage sur les autres.
Atlas aide les régulateurs des banques centrales à créer un espace d’investissement sûr pour toutes les parties prenantes, en minimisant les risques d’activités frauduleuses.