Le mystérieux Kenneth Huang a longtemps fasciné et influencé le monde du divertissement. Entre ses alliances stratégiques avec des figures emblématiques du cinéma et du sport, et son apparente proximité avec le gouvernement chinois, sa capacité à naviguer dans les eaux troubles de l’industrie du divertissement a laissé beaucoup perplexes. Mais qui est réellement cet homme et comment a-t-il réussi à se hisser au sommet ?
Une influence indéniable dans l’industrie du divertissement
Kenneth Huang, un nom qui évoque une certaine fascination dans l’industrie du divertissement. Son réseau impressionnant et ses relations privilégiées avec des figures de proue du cinéma et du sport lui ont permis d’offrir un accès sans précédent à son pays. Il a ainsi noué une relation de travail étroite avec Rob Moore, l’ancien vice-président de Paramount Pictures. Huang a facilité des rencontres entre Moore et des personnalités chinoises de premier plan telles que le ministre de la Culture, l’actrice Fan Bingbing, et le milliardaire fondateur d’Alibaba, Jack Ma. Huang a même aidé Moore à rencontrer sa future épouse, Betty Zhou, une présentatrice de basket-ball pour ESPN. Cependant, l’ampleur de la proximité de Huang avec le régime communiste chinois reste un mystère.
Une réussite mitigée dans le monde du sport
Le monde du sport n’a pas toujours été aussi clément avec Huang. En 2009, il a tenté d’acheter une participation de 15% dans les Cleveland Cavaliers de la NBA, alors dirigés par LeBron James. Cependant, l’opération n’a jamais été approuvée par la NBA. En 2010, il a essuyé un autre revers en tentant d’acheter le club de football de Liverpool pour 325 millions de livres sterling. Ce projet a également échoué, suite à des révélations sur des mensonges concernant son parcours universitaire et ses activités commerciales aux Etats-Unis.
Des complications judiciaires
En 2014, Paramount a été confronté aux premiers signes de l’attrait de Huang pour les litiges judiciaires. Le milliardaire chinois Guo Wengui a poursuivi la société, affirmant qu’elle n’avait pas respecté un accord de placement de produit pour son hôtel de luxe, le Pangu Plaza, dans le film Transformers. Alors que certaines sources chez Paramount soupçonnaient Huang d’avoir fait des promesses exagérées, l’affaire a finalement été réglée.
Une ambition démesurée
En 2017, Huang a été au cœur d’un accord malheureux de financement de films d’un milliard de dollars entre Paramount et Huahua Media, une société dont il est le président. L’accord, qui prévoyait de financer 25% de la liste des films du studio jusqu’en 2019, s’est effondré en moins d’un an. Cet échec a coïncidé avec l’ambition croissante de Huang de passer d’intermédiaire à magnat du cinéma. Il a ainsi annoncé la création de The H Collective (THC) et a rassemblé une équipe de cadres hollywoodiens. Moins de six mois plus tard, la société travaillait sur un thriller avec Aaron Paul, Le Fugitif et l’enfant, aux côtés du producteur de Breaking Bad, Mark Johnson. Il a également collaboré avec James Gunn pour le film Brightburn, un mélange entre horreur et super-héros.
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