Accompagnant une délégation ministérielle, l’artiste officiel arrive en ville. Il est logé dans un hôtel trois étoiles, aux frais du contribuable. Malgré son statut et ses obligations politiques, il ne peut cacher le conflit interne qui le déchire entre son désir d’expression créative et les attentes de sa position. Pourtant, ce n’est pas cette angoisse existentielle qui l’empêche d’être loquace sur sa vision du monde. Une vision qui, sans surprise, est empreinte d’inquiétude. Pour faire face à cela, il propose une installation artistique aussi immersive qu’éco-responsable. Mais quel est son pavillon préféré lors de cet événement ? Sans surprise, le sien. Cependant, il ne peut s’empêcher d’envier l’éclairage soigné de certains de ses concurrents.
Le créateur de mode
Le créateur de mode, quant à lui, est constamment à la recherche d’idées innovantes pour ses collaborations artistiques. Pour cela, il s’invite avec les membres fidèles de son studio pour un séjour qui est autant une source d’inspiration qu’un exercice de team building. Ensemble, ils errent, capturant avec leur iPhone un moodboard d’œuvres diverses. On y retrouve les œuvres du collectif belge Petticoat Government côtoyant celles du premier pavillon béninois.
Cath Kastner
Il se questionne également sur la possibilité de transformer le site russe abandonné en un pop-up expérimental. Son pavillon préféré ? Celui de la Grande-Bretagne, soutenu par Burberry. Et bien sûr, la Fondation Prada.
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Source de l’image à la une : Cath Kastner