Imaginez prendre l’avion et vous retrouver immergé dans un monde de luxe inouï, capable de satisfaire les passagers les plus exigeants, avec un menu gastronomique et une carte des vins choisie par un grand sommelier. C’est l’expérience qu’a vécu David Cameron, lors d’un voyage sensationnel à travers plusieurs pays d’Asie. Cependant, sa virée de luxe n’a pas manqué de soulever des vagues de controverses.
Un périple à travers diverses destinations exotiques
La tournée de David Cameron l’a conduit dans des destinations aussi variées que le Tadjikistan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan, le Turkménistan, le Kazakhstan et la Mongolie. L’objectif de ce voyage était de promouvoir des opportunités pour les entreprises britanniques et d’annoncer un nouveau financement de 50 millions de livres sterling (58,4 millions d’euros) pour soutenir la souveraineté et l’indépendance des États de la région.
Une extravagance inacceptable ?
Emily Thornberry, dans son message, a critiqué cette extravagance. Selon elle, il est normal que les ministres aient recours à des vols non-programmés lors de tels voyages. Cependant, elle estime que les circonstances ne justifient en aucun cas la location de l’un des jets privés les plus chers et les plus luxueux du marché pour transporter le ministre des Affaires étrangères à travers l’Asie centrale.
Des dépenses extravagantes précédentes
Elle a rappelé que moins d’un an auparavant, le ministre James Cleverly avait fait les gros titres pour avoir dépensé 422 000 livres sterling (493 000 euros) pour le même type de jet. Toutefois, au lieu de tirer les leçons de cette précédente extravagance, il semblerait que David Cameron ait décidé de suivre son exemple. Emily Thornberry dénonce ce comportement, considérant que ces hommes, en tant que fonctionnaires, devraient utiliser l’argent des contribuables de manière plus prudente.
L’opinion publique divisée
Il est certain que les électeurs britanniques ont des opinions divergentes sur la question. D’un côté, ils reconnaissent l’importance du travail effectué lors de ce voyage. De l’autre, ils s’interrogent sur le degré de luxe de ce voyage. Un porte-parole du Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth a déclaré que le travail du ministre des Affaires étrangères nécessite de se rendre à l’étranger pour défendre les intérêts du Royaume-Uni et que ce jet était le moyen le plus efficace en termes de temps.
Pour aller plus loin :
Source de l’article : Tatler
